Si tu n’as jamais eu de problèmes ce poste ne te concerne pas !


Il y’a des jours ou tu te sens tellement dans la merde que tu n’ose même pas te lever de ton lit et sortir de ta chambre. Des jours ou tu parcours ton blog tes écris et tes photos pour chercher des traces de bonheur des preuves que toi aussi tu a été heureux et sans soucis un jour !


Mais je ne vais pas en dire plus sinon je replonge dans la dépression ! Je suis comme ça moi, je ressens plus les choses quand je les écris, elles s’amplifient !

Et puis un ami m’a dit «le désespoir c'est pour les gens sans convictions et sans buts.. » je tien à le remercier car c’est de ces mots dont j’avais besoin pour avancer. MERCI Nadhem. Beaucoup de gens méritent aussi ma reconnaissance. Nul besoin de les nommer. Ils savent qu’ils comptent vraiment pour moi.

3 pensée(s):

Monsieur-bien a dit…

Bonjour,
Je ne sais si c'est le fait d'etre le premier à reagir dans ce blogg qui m'a incité à ecrire ou si c'est l'emotion contenue dans cette description tellemnt realiste des up and down humains.
Je suis sur que tu passe par une meilleure periode aujourd'hui et espere lire de bonnes nouvelles bientot.
Keep doing well !

Anonyme a dit…

@Zyed : je continue à explorer tes archives. Là ce n'est pas très ancien.
J'ai été frappé par certaines choses que tu écris.
Alors d'abord concernant le fait de ne pas se lever et sortir de sa chambre. J'avoue que même en cas de déprime, j'ai toujours eu l'habitude de me lever à la même heure, de bouger, ... En fait, quand je déprime, j'ai honte de moi et je veux pas que les autres le voient. Alors je suis comme d'habitude, je fais tout comme d'habitude, sauf que l'intérieur est tout perturbé. Je pense qu'il doit y avoir très peu de cas où mon entourage a pu savoir que j'allais mal. C'est toujours mon désir de m'assumer, de ne pas être une charge pour les autres sur le plan psychologique. En fait, j'ai eu de graves soucis psychologiques dans mon enfance et mon adolescence mais déjà à cette époque j'avais fait en sorte de ne pas "ennuyer" mes parents avec cela ; j'étais donc enfermé dans mon silence. J'ai conservé cette habitude sans trop savoir si elle est bonne ou mauvaise. Je ne suis pas sûr qu'elle soit toujours mauvaise... mais je suis certain qu'elle n'est pas toujours bonne ! En fait, ça me fait du bien de parler à un ami si j'ai un problème mais il y a des trucs dont j'ai du mal à parler et je le dis à l'un et pas à l'autre et toujours après avoir longuement attendu en me disant que le temps rendrait peut être inutile cette confession. Et ainsi parfois chacun de mes amis détient une part de vérité sur moi sans savoir tout...

Autre chose qui m'a frappée : quand tu parles des traces de bonheurs, des preuves qu'on a pu avoir... "un jour". Moi aussi je ressens cela. Quand ça va mal je relis des mails, des textos, je regarde des photos, je pense à tout un tas de souvenirs parfois lointains. Mais parfois cela se retourne contre moi. Quand je souffre de l'absence d'un ami par exemple, il m'arrive de me promener dans la rue et de me dire "ici j'ai fait telle chose avec lui, ici il m'a dit telle chose". J'ai une excellente mémoire... et cela devient parfois insupportable parce qu'on ne peut pas faire un pas sans penser à quelqu'un ; chaque pas, chaque regard évoque quelque chose.

Troisième remarque : tu dis que quand tu écris les choses, elles s'amplifient. Je suis parfaitement d'accord avec toi, Zyed. Je me suis trouvé confronté à ce phénomème quand je me suis penché sur mon passé, en particulier sur mon enfance et mon adolescence. Les drames que j'avais vécus s'étaient amplifiés dans ma tête, ils occupaient tout mon esprit ; j'ai dû beaucoup réfléchir, lutter pour rétablir un équilibre, pour arriver à une vision plus mesurée, plus objective de cette période. Les poèmes écrits sur mon enfance remontent au début de cette période de réflexion et ils expriment des choses d'une manière sans doute amplifiées comme tu dis.
Il est normal sur le moment d'écrire ainsi. Sous le coup de l'émotion directe on ressent les choses différemment. Avec le temps, on voit les choses avec un peu plus d'apaisement.
Enfin je dis cela mais il m'est difficile parfois de parvenir à cet état d'apaisement ; en tout cas, il faut penser fortement à lui si on veut l'approcher.
C'est vrai, Zyed, les convictions et les buts dans la vie, contribuent à éloigner du désespoir mais ce ne sont pas des garanties absolues. On peut avoir des convictions et ces convictions s'effondrent du jour en lendemain ; on peut avoir des buts et ces buts vont de même s'effacer subitement. Rien n'est acquis, il faut travailler chaque jour pour se maintenir dans un bon état, il faut chercher toujours des gens nouveaux qui vont nous apporter un peu de bonheur et prendre la place de ceux qui, par leur disparition tragique ou, plus souvent par leur négligence, disparaissent de notre vie. Les bases ne sont pas acquises, il faut les renforcer en permanence.
Je pourrais te donner des exemples précis mais je ne le ferai pas ici. Peut être un jour, dans un mail personnel.
En tout cas, même quand on a un lourd passé, même quand ce passé encombre malheureusement encore trop le présent, il est possible de conserver un regard relativement positif sur la vie. Moi même, Zyed, je suis une sorte de miraculé. J'étais destiné à mourir dans le ventre de ma mère mais ma mère dit que j'ai aimé la vie, que j'ai voulu naître et vivre. C'est ce que j'ai fait. Ma vie a toujours été marquée par la fragilité et la souffrance depuis ce moment où j'étais dans le ventre de ma mère. Mais j'ai résisté assez bien en fin de compte. Je ne suis pas trop mécontent de ce que j'ai fait pour l'instant même s'il me manque certaines choses pour être pleinement heureux.
Je sais pas si ce message était intéressant. J'étais content de l'écrire en tout cas ; ça fait toujours du bien de parler.
Porte-toi bien Zyed.

Anonyme a dit…

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